Etude du giraumon (Cucurbita maxima) : Joumou et de sa transformation en poudre

 

Introduction

Le giraumon est une variété de potiron de la famille des Cucurbitacées. Elle est surtout cultivée aux Antilles et dans certains pays tropicaux, acclimatée en Europe dont la France. Il en existe plusieurs variétés, à gros fruits pouvant atteindre plus de 3 kg ou à fruits moins gros pouvant atteindre 1 kg environ. Ces derniers étant préférables car le giraumon ne se conserve pas une fois entamé.

Sa forme et ses couleurs très particulières lui ont valu le surnom de potiron turban ou de bonnet turc. Il se décline en salade, en pure, appelée chatinis, ou en compote appelée migan dans les potages pour les rendre  plus consistants. La chair, une fois cuite, est très onctueuse, ferme mais quelque peu farineuse. Le giraumon contient beaucoup de vitamine A, sa teneur en eau est assez élevée.

Le giraumon est composé essentiellement d’eau, il n’est donc pas trop calorique. Ce qui en fait un aliment idéal pour les régimes. Il a aussi des propriétés antioxydantes. Riches en potassium, magnésium et phosphore, le giraumon aide à la bonne régulation de la pression artérielle, le bon fonctionnement intestinal et du système immunitaire.

Les avantages qu’on peut profiter de cette plante qu’on souvient généralement de son existence uniquement le jour de notre indépendance soit tous les 1er Janvier. Le giraumon est un fruit très riche en nutriments, il peut être utilisé comme agent d’enrichissement ou comme complément dans les aliments. Ainsi, on peut consommer le giraumon pendant toute l’année.

La conservation du giraumon est donc une problématique car, à l’état brut, il ne peut se conserver pendant toute l’année. Il peut être conservé seulement pendant six mois dans un endroit ventilé, à l’abri du froid et à une température comprise entre 14 et 20 °C. Il peut aussi être conservé en tranche en enveloppant les tranches dans un film cellophane et le porter au réfrigérateur pendant une semaine.

Origine du giraumon

Le terme « cucurbitacée » vient du latin Cucurbita qui signifie courge (LEBER, 2019). Le giraumon est originaire d’Amérique centrale ou d’Amérique du Sud bien qu’on ne sache pas encore exactement quelle fut le pays précis de sa domestication et ont été introduites en Europe au XVIe siècle. (A.D.A.Bio., 2001). Les vestiges disponibles sont sans aucun doute difficiles à interpréter. Les restes archéologiques les plus anciens de cette espèce ont été trouvés dans le Nord-ouest du Mexique (grottes d'Ocampo, Tamaulipas) et datent de 4 900 à 3 500 av. J.-C. On en connaît aussi des restes dans le nord du Belize, à Tikal au Guatemala (les 2 000 av. J.-C. à 850 ap. J.-C.) et Huaca Prieta au Pérou (300 av. J.-C.). (FAO, 1994)

Description botanique du giraumon

Le giraumon est une plante rampante, grimpante, herbacée, annuelle, monoïque, légèrement et densément pubescente, avec des trichomes courts et longs, unisexués et des extrémités végétatives caulescentes plus ou moins reflexes. Les feuilles sont plus ou moins molles, les pédoncules, à 5 côtes, présentant une nette protubérance à leur insertion sur le fruit (empattement). Les fruits, lisses, présentent souvent une fine efflorescence blanchâtre. (A.D.A.Bio., 2001)

Les tiges sont légèrement anguleuses. Les feuilles sont largement ovées cordées à suborbiculaires avec des taches blanches ; elles sont légèrement lobées en ovale ou en triangle. Les fleurs sont pentamères, solitaires, axillaires. Les fleurs males, à pédicelles, comportent un calice très court, largement campanule a patelliforme, développé ou foliacé jusqu'à l'extrémité. Les fleurs femelles, à gros pédicelles, sont dotées d'un ovaire sphérique, ovoïde, aplati, cylindrique, piriforme, conique, turbine; le calice est très réduit et les sépales plus souvent foliacés.

Les fruits, de taille très variable et de formes diverses, conservent celle de l'ovaire; ils sont lisses ou à côtes arrondies, rarement verruqueux ou granuleux, avec une peau à la fois épaisse, durable, douce et lisse, de coloration très variable, de vert clair à vert sombre uniforme ou avec des taches crème, brun, clair, brun foncé, jusqu'a complètement blanches; la pulpe orange clair ou brillante à verdâtre, de légèrement à très sucrée, est douce et généralement non fibreuse; les graines sont nombreuses, ovées-elliptiques, à surface blanchâtre jaunâtre. (FAO, 1994)

Production mondiale du giraumon

Dans le monde, 26 522 472 tonnes de giraumon sont produites par an. La Chine est au premier rang avec 7 838 809 tonnes de volume de production par an. L'Inde arrive en deuxième position avec 5 073 678 tonnes de production annuelle. (atlasbig, 2020)

Importance économique du giraumon

Le nombre de fruits mûrs récoltés par plante est faible, et le poids des fruits individuels peut varier grandement de 1 à 10 kg, surtout suivant le cultivar. En cas de faibles intrants, le rendement est d’environ 5 t/ha ; avec plus de soins culturaux, un rendement de 15 t/ha est raisonnable. Avec des cultivars améliorés on peut atteindre 30 t/h.

Le rendement moyen en feuilles est de 2 t/ha par cueillette, ou d’environ 20 t/ha pendant une période de récolte de 2 mois. Le rendement en graines est variable, et peut atteindre 300-500 kg/ha. Pour la production de semences, l’isolement de la culture de courge musquée d’autres espèces de Cucurbita est recommandé, non seulement pour maintenir la pureté de la semence, mais aussi pour obtenir un rendement maximal, étant donné que le pollen d’autres espèces peut réduire la nouaison et engendrer des fruits parthénocarpiques. (PlantUse, 2016)

Importance nutritionnelle du giraumon

Les fleurs, les jeunes pousses et les fruits jeunes du giraumon peuvent être consommés comme légume. Les fruits sont couramment employés pour la confection de desserts et comme fourrage. Les graines sont quant à elles consommées entières, rôties ou grillées, ou sont moulues dans différents plats. Elles présentent des teneurs élevées en huiles et protéines. Leur consommation dans les zones urbaines est aussi assez courante (FAO, 1994). Une fois vidé de sa chair, le giraumon bénéficie peut être utilisé comme saladier décoratif. De par sa forme panachée on donne le surnom de turban ou bonnet turc. Sa chair à la fois ferme, sucrée et farineuse est riche en caroténoïdes et en fibres qui permettent de lutter contre le vieillissement et de faciliter le transit intestinal. (Binette)

Tableau 1 : Composition nutritionnelle de 100 g de giraumon (PARM, 2008-2011)

Nutriments

Unités

Quantités

Eau

%

91,2

Valeur énergétique

kcal

33

Protides

g

1,0

Lipides

g

0,1

Glucides

g

7,1

Amidon

g

2,4

Fibres

g

2,0

Vitamine C

mg

0,1

Polyphénols

mg

29

Caroténoïdes

µg

8492

Vitamine B9

µg

26

Potassium

mg

381

Index glycémique

 

75

 

Depuis longtemps, le giraumon est recommandé comme émollient, laxatif doux et vermifuge. Il est ainsi indiqué dans le traitement des parasitoses de l’enfant. Non toxique, il ne présente aucun risque particulier. Ces vertus traditionnelles ont été confirmées par différents travaux. (LEBER, 2019)

Importance de la graine du giraumon

Les graines de giraumon sont utilisées en nutrition. Elles sont considérées comme des compléments alimentaires. Elles peuvent également se consommer, nature, grillée, hachée ou moulue. Elles accompagnent salades, soupes, fromage blanc ou mueslis, elles se mélangent à des légumes, des fruits secs ou s'incorporent dans la pâte à pain. Elles sont aussi délicieuses en apéritif. L’huile issue de ces graines peut être utilisée crue, pour parfumer des crudités ou un plat.

Les graines de giraumons ont une activité anti-inflammatoire (antioxydante), hypolipémiante, hypoglycémiante, antitussive. Il y a aussi des travaux qui sont actuellement en cours et  qui concernent la prévention des calculs rénaux, ou encore le traitement de l’hypertension artérielle. (LEBER, 2019)

Les besoins de l’organisme

Le bon fonctionnement du corps humain, ainsi qu'une bonne santé, reposent essentiellement sur une alimentation équilibrée. Les besoins nutritionnels du corps sont majoritairement comblés par l'alimentation. Ces derniers sont transformés en nutriments sous l'action d'un processus biologique interne, à savoir l'action des sucs digestifs. Les sucs dissolvent les aliments et leur permettent d'être assimilés par le corps, notamment à travers le sang et les muscles. Ce faisant, les nutriments permettent au corps de disposer des ressources nécessaires pour effectuer les activités du quotidien (réfléchir, marcher, etc.) (Malakoff Humanis)

Les besoins nutritionnels nécessaires au bon fonctionnement du corps sont apportés par 3 grandes catégories de nutriments : les macronutriments, les micronutriments et les fibres.

Les macronutriments

Les macronutriments sont les nutriments provenant de notre alimentation fournissant l’énergie nécessaire pour le bon fonctionnement du corps et de ses fonctions vitales. Ils correspondent à près de 98 % de l’alimentation humaine. Ils sont essentiels pour notre énergie et notre bonne santé. (DU VAL, 2019) La catégorie des macronutriments est composée de trois (3) types de nutriments essentiels :

a)             Les glucides

Les glucides, souvent appelés "sucres", constituent avec les lipides, la première source d'énergie du corps. Ils sont indispensables pour le fonctionnement des muscles et du cerveau. Ils se décomposent en deux catégories : les sucres lents qui servent principalement à constituer des réserves d'énergie pour le corps. Ils prennent un peu plus de temps à être absorbés par le corps. Et les sucres rapides directement assimilables et assimilés par l'organisme.

b)            Les lipides

Les lipides sont des corps "gras". Ils jouent un rôle important pour la structuration des membranes cellulaires, au niveau hormonal, pour la fourniture d'énergie mais aussi pour le transport des vitamines au sein de l'organisme.

c)             Les protéines

Les protéines exercent un rôle structurel au sein du corps humain. Ce sont elles qui "réparent" le corps, mais qui le construisent également. Elles participent à la constitution de l'ADN, au renouvellement des tissus musculaires, de la peau, des ongles mais aussi des cheveux. Outre leur rôle structurel, les protéines peuvent également être sources d'apports énergétiques lorsque le corps a épuisé ses réserves de lipides et de glucides.

Les micronutriments

Les micronutriments sont les composantes essentielles d’une alimentation de qualité et ont des effets profonds sur la santé. Bien qu’ils ne soient nécessaires qu’en très faible quantité, les micronutriments sont les éléments de base indispensables à la bonne santé du cerveau, des os et du corps en général. (UNICEF) Les besoins nutritionnels du corps se manifestent également à travers les micronutriments. Cette catégorie regroupe à la fois :

a)             Les vitamines importantes pour la structure osseuse (vitamine D), la vue (vitamine A), la protection du système immunitaire (A, C, E), ou encore la bonne coagulation du sang (vitamine K) ;

b)             Les minéraux notamment le potassium, le calcium, le magnésium, le phosphore ou encore le soufre ;

c)             Les oligo-éléments qui sont des éléments que l'on trouve en plus petites quantités dans le corps humain. On dénombre notamment, le cuivre, le zinc, l'iode, le sélénium.

Les micronutriments se retrouvent dans la plupart des aliments que l'on consomme au quotidien. Leurs apports énergétiques sont moindres en comparaison avec les glucides ou les lipides mais ils constituent des éléments indispensables pour le bon fonctionnement du corps humain. Chaque type de nutriment est présent en quantité variable dans les aliments que l'on consomme au quotidien. Une alimentation constituée d'aliments variés, des quantités de nourriture raisonnables, la limitation de la consommation d'aliments trop sucrés ou trop gras est la base d'une alimentation saine, les besoins de l'organisme, notamment en termes de quantités, peuvent différer selon le sexe, l'âge et la constitution de chaque individu.

Les fibres

À la différence des glucides et des lipides, les fibres ne sont pas à proprement parler des nutriments et ne sont pas complètement absorbées et transformées en énergie par le corps. On les trouve essentiellement dans les végétaux. On les classe en fonction de leur solubilité dans l'eau. Elles jouent un rôle important pour faciliter la digestion et sont généralement classées en deux catégories :

a)      Les fibres solubles qui se trouvent la plupart du temps au cœur des végétaux, ce sont par exemple les pectines, les gommes et les mucilages.

b)      Les fibres insolubles qui font généralement partie de l'enveloppe des végétaux, ce sont par exemple la cellulose, l’hémicellulose et la lignine.

Ces deux classes de fibres présentent des intérêts différents, c'est pourquoi il est recommandé de les consommer régulièrement. (CARDENAS & PRADIER, 2020)

Conservation du giraumon

De consommation essentiellement hivernale, les fruits de courge d’hiver ou de potiron, placés en pallox ou sur étagères, se conservent 2 à 6 mois à 12-15 °C à une humidité de 70-75 % en cave ou en cellier ventilé, après avoir subi un traitement thermique à 30 °C environ pendant une dizaine de jours pour éviter le développement des champignons saprophytes de conservation. La base d’une bonne conservation est une température constante, sans variations. (A.D.A.Bio., 2001)

Production et répartition du giraumon en Haïti

Haïti occupe la 98e place mondiale dans la production du giraumon avec une production de 659 tonnes dont 0,058 kg par personne sur une superficie de 56 ha pour un rendement de 11 696,3 kg/ha. (atlasbig, 2020). Le giraumon ne compte pas parmi les filières agricoles d’Haïti comme par exemple la filière cacao, café, banane, etc… cette culture est plutôt considérée comme une culture de subsistance ou secondaire. Le giraumon est cultivé en Haïti au mois d’avril – mai et récolté au mois de septembre. La production du giraumon est repartie dans plusieurs départements du pays, comme : (IHSI, 2008/2009)

a)   OUEST : Dans les communes de l’Arcahaie, de Cabaret, de Carrefour, de Cornillon, de Fonds–Verettes et de Léogane.

b)        NIPPES : Dans les communes de Petites Rivières de Nippes et de Plaisance du Sud.

c)        NORD – OUEST : Dans les communes de Bassin Bleu, de Bombardopolis et de Jean Rabel.

d)       SUD : Dans les communes de Cavaillon, de Torbeck et de Bainet.

e)        SUD – EST : Dans la commune de Marigot.

f)         ARTIBONITE : Dans la commune des Gonaïves.

Présentation de la poudre de giraumon

Le giraumon, une fois séché et mis en poudre, peut se conserver pendant des années et tous les haïtiens peuvent en profiter toute l’année ainsi réduire l’indépendance alimentaire et sortir de cette insécurité alimentaire où 3,5 millions de nos compatriotes vivent dans la famine, et finalement valoriser nos ressources agricoles. C’est donc une opportunité pour une considération du giraumon comme une filière pouvant améliorer la situation agricole et nutritionnelle du pays.

Niveaux de transformation de la poudre de giraumon en Haïti

En Haïti, le giraumon est transformé de manière artisanale dans des petites entreprises. Nous pouvons citer à titre d’exemple Positivité, une entreprise située dans la commune de Torbeck, qui transforme le giraumon en farine et d’autres denrées. (GEFFRARD, 2012)

Facteurs influençant les qualités de la poudre de giraumon

Plusieurs facteurs peuvent influencer les qualités de la poudre du giraumon, il y a en particulier les microorganismes (bactéries, levures et champignons), la maturité du giraumon, la température du milieu ambiant et l’humidité.

Effet de la chaleur sur la poudre  de giraumon

            Les traitements thermiques ont une influence sur les qualités organoleptiques et nutritives des fruits (SIARC, 1990). Car, des études sont faites sur les modifications de la saveur des fruits, cela pourrait lieu à l’emballage considéré comme la carte de visite du produit dont les fonctions ci-dessous.

a)      Protéger le produit, c’est-à-dire, le conserver sans affecter les caractéristiques organoleptiques et nutritives

b)        Permettre sa manipulation

c)        Informer le consommateur

Source de contamination de la poudre de giraumon

            Elle peut être provoquée par les microorganismes de l’atmosphère ou par mauvaise manipulation des personnes dans ces domaines. Les ingrédients peuvent causer aussi la contamination d’un produit. Le rapport humidité-chaleur est favorable au développement des moisissures et des levures dans les produits emballés en cas où le remplissage et la fermeture font défaut (SIARC, 1990).

Champignons microscopiques

Comme son nom l’indique, les champignons  microscopiques sont des éléments vivants extrêmement petits non photosynthétiques, leur énergie provient de l’oxydation des composés chimiques, organiques (fructose, mannose et glucose) par action de l’oxygène produisant du gaz carbonique et de l’eau suivant cette réaction : Le métabolisme de la fermentation conduit à la formation d’éthanol et du gaz carbonique. À noter que les champignons non pathogènes peuvent modifier la qualité organoleptique du produit jusqu’à le rendre impropre à la consommation. Ils sont de deux types : Moisissures et levures. (POULARD, 1999)

Généralement, pour éviter la contamination d’un produit par des levures et moisissures dans les IAA, divers moyens de traitement devraient être appliqués : (POULARD, 1999)

a)        Ajout de conservateurs chimiques

b)        Stérilisation par la chaleur

c)        Modification de l’acidité

d)       Utilisation de chlorox

e)        Utilisation du froid

Conditions nécessaires à la vie et à la multiplication des levures et des moisissures

Plus que les conditions du milieu sont favorables à leur vie, plus ils sont nombreux et se multiplient, plus l’aliment se dégrade. Les caractéristiques physico-chimiques du produits et les conditions dans lesquelles il est maintenu, détermine la vitesse à laquelle ces microorganismes vont se multiplier.

Pour le pH, les milieux neutres (pH=7) sont les plus probables au développement des microorganismes. Si la quantité d’espèces qui survient en milieu acide est diminuée. Les moisissures très résistantes peuvent se développer à un pH compris entre 2 et 9 et les levures de pH 2.5 et 8.5. Les bactéries sont  plus exigeantes, on les retrouve dans les produits transformés où le pH est plus élevé comme le Clostridium botulinum responsables des intoxications alimentaires mortelles (TIM). Les levures se développent à aw=0.88 et les moisissures à un aw=0.80 (BOURGEOIS, 1991). Il y a une obligation de faire suivre, à la poudre du giraumon préparée et emballée, la stérilisation et un conditionnement nécessaire.

Les germes totaux

C’est l’ensemble des microorganismes capable de se multiplier dans l’air à une  température allant de 25 °C à 40 °C. Cet ensemble comprend les microorganismes pathogènes d’une part et plusieurs microorganismes d’altération d’autre part. La conservation thermique réduit leur importance sur le plan d’altération au profit des bactéries mésophiles.

Valeur indicative de l’effectif des germes totaux

Suivant une définition plus méthodologique, ce sont des microorganismes aptes à donner naissance à des colonies visibles après trois jours à 30 °C sur une gélose pour pouvoir dénombrer. Sur le plan hygiénique, il n’y a pas de corrélation étroite entre l’importance des germes totaux et la présence des microorganismes pathogènes dans le produit, mais selon Miskimin, cité par Bourgeois, on peut en dire autant de résultats des autres tests et le dénombrement des germes totaux reste la meilleure méthode d’appréciation de la qualité microbiologique des aliments.

Conservateurs généralement utilisés dans la préparation de la poudre de giraumon

            Il existe nombreux conservateurs qui peuvent être utilisés dans la fabrication des produits alimentaires en accord avec les lois internationales de protection des consommateurs. Chacun d’entre eux est spécifique par rapport à tel ou tel type de microorganisme. On ne doit pas dépasser les doses maximales autorisée afin de garantir la sécurité des consommateurs.

Références

A.D.A.Bio. (2001). Courge & potiron – Fiche technique en agriculture biologique.

Binette. (s.d.). Lemonde.fr. Consulté le 20 11, 2020, sur Giraumon (Cucurbita maxima), le potiron turban: https://jardinage.lemonde.fr

BOURGEOIS, G. (1991). Technique d’analyse et de contrôle dans les industries agro-alimentaires (éd. 2). Paris.

FAO. (1994). CULTURES MARGINALISEES 1492 : une autre perspectives. Rome.

FRANҪOIS, M. (1995). Transformer des fruits tropicaux (éd. CTA). Paris: GRET.

KRAMER, A. (1956). A quick rang test for significance of diferences in multiple comparisons.

LEBER, M. (2019). Intoxications par les Cucurbitaceae (notamment Citrullus colocynthis (L.) Schrad.). Prise en charge a l'officine.

PARM. (2008-2011). Richès péyi-a! Fruits et légumes de Martinique.

POULARD, R. (1999). Méthode rapide de contrôle microbiologique en brasserie (éd. 3). Paris.

SIARC, D. (1990). Conservation des fruits a petites échelle. Genève.

TOMASSONE, R., & FLANZY, C. (1977). Présentation synthétique de diverses méthodes d’analyses de données fournies par un jury de dégustateurs. Ann. Tech. Agric.

WATTS, B., YLIMAKI, G., JEFFERY, L., & ELIAS, L. (1991). Méthodes de base pour l'évaluation sensorielle des aliments. Amérique: Centre de recherches pour le développement international.

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